Brideuse de bord
Description
Cette machine permet de relever le bord du chapeau de feutre et de le replier sur lui-même, afin de réaliser le bridé des hauts-de-forme, melons… Socle rectangulaire en fonte, servant de support à 4 tablettes en bois de rangement d’accessoires. Sur le socle, un plateau fixe en fonte soutient le support rotatif du chapeau, fait de 2 parties rondes superposées. L’une est percée d’un trou rond rainuré, dans lequel prend place l’anneau amovible réglant le tour de tête. Une pointe dans le rainurage sert à fixer le formillon en métal dans la bonne position. Ce dernier est placé à l’intérieur du chapeau, permettant son blocage durant l’opération. Au-dessous, est fixée une petite manette de serrage. Les 2 parties rondes peuvent glisser latéralement, grâce à un petit volant à manette, situé à gauche de la machine, déplaçant une double graduation (tours de tête et largeurs des bords). Au-dessus, une petite roulette en cuivre appelée « fer » presse et redresse le bord du chapeau. Un guide vertical en bronze, vissé à côté de la roulette, assure le relevage du feutre. Face à la roulette de pressage, un bloc en cuivre rendu mobile par pression sur la pédale à l’avant de la machine, permet de dégager le chapeau.
Domaine
Artisanat – industrie
Cartel
Auteur / exécutant
Carl Heinze, constructeur de machines de chapellerie, Guben, Allemagne
Période création / exécution
1er tiers 20e siècle
Inscription
Plaque gravée du constructeur : Carl Heinze, Maschinenfabrik A.G. Guben (Deutschland) – Spezialfabrik für Hutmaschinen
Matériaux / techniques
Métal (fonte, cuivre, bronze, aluminium, fer), bois, caoutchouc
Mesures
H. 160 cm ; long. 112 cm ; larg. 83 cm
Utilisation / destination
Technique – Fabrique de chapeaux de Chazelles-sur-Lyon (Loire)
Mode et date d’acquisition
Don – 1982
N° d’inventaire
982.1.13.1
Crédits photographiques
Daniel Ulmer, Atelier-Musée du Chapeau
Musée de France
« au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002 ».